Parques de Sintra restaure près de 300 luminaires historiques des palais à sa charge
02 juil. 2024
Le projet de conservation et de restauration de tous les luminaires décoratifs historiques intégrés à l'architecture intérieure des Palais Nationaux de Sintra, Queluz et Pena et du palais de Monserrate est en cours de réalisation. Les travaux, qui se dérouleront en plusieurs phases, concernent 299 luminaires, exposés ou entreposés en réserve, et consistent à entretenir et restaurer toutes les pièces qui les composent, à les stabiliser, à remplacer les éléments manquants et à revoir l'équipement électrique pour une utilisation en toute sécurité.
Datant des XIXe et XXe siècles, les luminaires historiques qui figurent dans les collections de ces palais sont des structures hautement complexes, tant du point de vue ornemental qu'électrique. Pour mener à bien cette intervention, Parques de Sintra a réuni une équipe multidisciplinaire afin de s'assurer du respect de l'intégrité patrimoniale des objets et des conditions infrastructurelles nécessaires à leur bon fonctionnement, tout en sauvegardant les techniques traditionnelles de fabrication.
Ces systèmes d'éclairage d'une grande valeur patrimoniale, historique et artistique ont un rôle majeur dans la décoration des quatre palais dont s'occupe Parques de Sintra. Certains sont même devenus des icônes, comme le lustre monumental de la Salle Manuéline du Palais National de Sintra, de la fin du XIXe siècle, en verre de Murano (île de Venise) et comportant 97 points lumineux ; les lustres monumentaux de la Salle du Trône du Palais National de Queluz ; et le lustre de 72 bougies en laiton plaqué or du Grand Salon du Palais National de Pena.
Le projet, dont le budget s'élève à 240 000 euros, devrait être achevé à la fin du mois d'avril 2025.
Au cours de la dernière décennie, les parcs et monuments administrés par Parques de Sintra ont reçu environ 25 millions de visites, et l'entreprise a investi 40 millions d'euros dans ce patrimoine bâti et naturel. Parques de Sintra a tablé sur un modèle de gestion pionnier qui ne recourt pas au budget de l'État et qui a pour fondement la capacité du patrimoine à générer des revenus, ensuite réinvestis dans sa restauration et son entretien. Poursuivant dans cette voie, l'entreprise envisage à l'avenir d'investir environ 30 millions d'euros pour valoriser les parcs et monuments qu'elle gère.